Le Môle / le Théâtre de la Mer / Le Cimetière Marin/Le phare du Mont St Clair
LE PHARE DU MONT ST CLAIR
Le phare du Mont-Saint-Clair est un phare situé sur le Mont Saint-Clair.
Sa construction fut décidée à la suite de la relance en 1898 de décrets datant de 1853 et 1878. Sa construction débuta grâce à la décision ministérielle du 3 janvier 1900, et dura de 1900 à 1903. Les travaux débutent par l’entrepreneur Massol, mais son décès peu après le début des travaux obligèrent à faire venir un autre entrepreneur. Ainsi, les travaux reprennent en fin 1900 avec l’entreprise Troglia alors que les fondations du phare sont déjà réalisées. Sa construction dura trois ans et, le 23 avril 1903, le phare est allumé


Le Phare St Louis « Le Môle »
Le Phare Saint-Louis à Sète, situé au bout du majestueux Môle Saint-Louis, est un témoin privilégié de l’histoire maritime de la ville. Édifié au XVIIe siècle, lors de la fondation de Sète, ce phare a vu le jour dans le cadre d’une mission ambitieuse dirigée par le chevalier de Clerville, sous les ordres du roi Louis XIV et du ministre Colbert. Le but était de créer un port d’abri pour les galères royales et un port d’exportation pour les produits du Languedoc.
La longue histoire du Phare Saint-Louis est marquée par des reconstructions et des innovations techniques. Au départ équipé d’un simple fanal, il a subi les assauts du temps, notamment lors de la tempête d’octobre 1683. Reconstruit et amélioré au fil des siècles, il a été le premier phare en France à être équipé d’une haute lanterne vitrée et d’une lampe à huile en 1771. Sa structure actuelle, cylindrique et en pierre de taille, date de 1861 et se distingue par son architecture néo-classique.
Malgré sa destruction partielle en 1944 lors des bombardements, le Phare Saint-Louis a été reconstruit à l’identique et fonctionne depuis 1949. Aujourd’hui, il se dresse fièrement à 33,5 mètres de hauteur, offrant une lumière de port à feu fixe visible jusqu’à 28 kilomètres. Avec son escalier hélicoïdal de 126 marches, il reste un repère incontournable pour les marins et un symbole pour la ville de Sète.
La promenade le long du Môle Saint-Louis jusqu’au phare est une expérience enrichissante, alliant beauté naturelle et patrimoine historique. La vue sur le port de plaisance, la mer Méditerranée, et le panorama urbain de Sète est tout simplement époustouflante. Les vers de Paul Valéry : « Son œil mobile mêle aux éclairs de périls l’eau riante et la danse infidèle des vagues », gravés sur le phare, ajoutent une touche littéraire et émotionnelle, renforçant le lien entre le phare, la ville et la mer.
A voir absolument …














Le Théâtre de la Mer
Ce théâtre est un ancien fort, le fort Saint-Pierre. Ce point défensif, jugé nécessaire à la suite d’une attaque anglaise sur la côte.
Réaménagé en théâtre à partir de 1959, il ouvre ses portes en 1960. Pas destiné à la musique mais au théâtre, d’où son ancien nom de Théâtre Jean Vilar. Ses premières grandes heures musicales : offertes par Claude François dans les années 1970.
L e Théâtre de la Mer Jean Vilar est un Théâtre à ciel ouvert. face à la mer.
Il est situé sur la corniche de Sète, offre un cadre exceptionnel puisqu’il s’ouvre comme un belvédère sur la Méditerranée et domine par sa belle architecture du 17 ème siècle la mer et le port.





Le Cimetière Marin
Le Cimetière Marin de Sète – Cimetière Paul Valéry.
Le Cimetière Marin de Sète est un lieu historique et culturel riche, depuis environ 1680. Initialement nommé Cimetière Saint-Charles, il fut rebaptisé en 1945 pour honorer le poème de Paul Valéry qui porte le même nom.
Il est situé sur un site chargé d’histoire, ce cimetière a d’abord accueilli les premiers travailleurs décédés lors de la construction du môle Saint-Louis.
C’est un lieu emblématique de Sète a absolument découvrir il abrite des sépultures qui rappellent l’histoire maritime de la ville, comme celles des pilotes disparus en sauvetage ou celle du jeune aspirant de marine Eugène Herber. En parcourant ses allées, on peut admirer la beauté architecturale des chapelles, témoignant de l’art funéraire et de l’histoire locale.
C’est un vrai musée à Ciel ouvert.
Mais Attention Georges Brassens n’est pas enterré dans ce cimetière mais à l’autre cimetière de Sète « Le cimetière de PY » qui lui est face à l’Etang de Thau.








