Mes Textes sur Sète

« Viens te sauver ici« 

Ici, tout ce qui me ronge est simplement mis sur pause. Mes barrières tombent, et je revois enfin le soleil, ses rayons réchauffant mon visage. Je retrouve le souffle de la liberté, coupé depuis si longtemps à Lyon. Je respire pour de vrai, je déploie mes ailes sans chaînes, vivant pleinement, sans artifice, naturellement.
Les étendues d’eau, la nature, ces paysages empreints de douceur et ce silence apaisant résonnent autour de moi, me faisant un bien fou. Je réapprends à rêver sans cauchemars, me laissant bercer par la tendresse que m’apportent ces instants précieux. Je me sens enfin chez moi… ici et nulle part ailleurs !
La Lyonnaise se transforme lentement en Sétoise à chaque séjour, tandis que je peine à trouver ma place dans un quotidien où mon environnement se bouscule et me tiraillé entre le vacarme et la grisaille.

Ici, ma plénitude retrouvée, tout est différent,tout m’émerveille, tout me renverse, me ramenant à mon essence véritable,j’ai tout naturellement trouvé mon point de chute.
À Lyon, je suis devenue un robot en mode automatique, un électron libre, ayant l’impression que plus rien ni personne ne me comprend, comme si j’étais une extraterrestre perdue sur une planète hostile où me sens tellement seule au milieu de tant de monde.

Mon monde à moi fonctionne harmonieusement qu’ ici là où je peux me ressourcer au bord de mon étang de Thau, le long du canal royal, le long du littoral quand la mer se déchaîne…comme si cette ville et ses alentours m’ouvraient les bras en me chuchotant tout bas : « Viens te sauver ici. »
Je veux m’arrêter, poser mon regard chaque jour sur ces tableaux vivants, m ‘endormir chaque soir en me disant que ne n’ y partirai plus,ici où tout est simplement clair pour moi.J’ai relevé la tête , réappris à recharger mes batteries qui sont si souvent en mode alerte depuis que mes yeux se sont posés sur la beauté de cet Archipel de Thau.

Dans la vie lyonnaise, où tout va trop vite, il n’y a plus de place pour moi. Dans cette existence qui file à mille à l’heure, rien n’est finalement authentique. Mon mental de résistante, qui supporte ce corps en souffrance, a besoin d’être ici. Il a besoin de tout cela pour encaisser les douleurs qui le fragilisent de plus en plus. Ces paysages, cette liberté autour de moi sont devenus vitaux pour mon être tout entier.

Sète m’a chamboulée il y a bientôt trois ans, sans que je m’y attende. Chaque retour à Lyon me semble être une perte de temps, de longues journées étirées loin de cette vie que je ne veux plus. Comme un aimant, je suis magnétisée par ces lieux qui me procurent ce que je ne trouve nulle part ailleurs. Chaque retour à Lyon est une nouvelle déchirure, un arrachement à mon paradis à moi.
AKB

Au plus profond de mes pensées

Dans le doux murmure des vagues apaisées,Sète, tendrement, m’enveloppe de ses bras.

Un refuge silencieux, où mon cœur se plaît, à rêver, à aimer, dans l’éclat de ses pas.Ses ruelles enchanteresses, comme des rivières,me guident vers un monde où le temps s’efface.Chaque pierre, chaque ombre, une douceur éphémère,un soupir de sérénité, une douce étreinte qui enlace.Là-bas ,le parfum de la mer,de l’ étang de Thau m’embrasse, léger,portant avec lui mes doux projets.

Sète, mon médicament, ma thérapie,un baume sur mes blessures,sa lumière dorée illumine mes pensées.Les couchers de soleil, éclats de tendres couleurs,peignent le ciel d’or et murmurent des douceurs.

Dans le silence des plages,m tôt le matin,le long de la lagune de Thau lors de douces promenades je trouve ma voix, celle qui m ‘est destinée.

Quand la tempête gronde, quand les doutes m’assaillent,je ferme les yeux, et je pars dans mes pensées au bord de mon étang de Thau,au bord du canal Royal…..et l’ écho de ma Sète de coeur s’installe.Dans le doux bruit des vagues et du vent je trouve mon apaisement que j’ attends ici chaque jour.

Ma Sète de coeur,mon si bel étang de Thau vous êtes mon apaisement,ma plénitude,la douceur qui m ‘est nécessaire.À chaque souffle d’air, chaque éclat de lumière,je sens en moi l’écho de cette tendresse qui m ’emporte.

Dans son regard d’azur, je redécouvre l’harmonie, je retrouve mes sourires.Un peu , beaucoup, passionnément de Sète , au plus profond de mes pensées comme d’une thérapie nécessaire qui est devenue indispensable à ma vie.

AKB

Dans les rues de Sète

Dans les rues de Sète, l’authenticité se voit,Les murs sont couverts de dessins, d’images,un galerie d’art à ciel ouvert,dans chaque coin de rue des œuvres à admirer.

Des couleurs éclatantes, sous le soleil brillant,rendent hommage à la mer, à cette ville vivante.

Les ombres s’étirent, le temps semble s’arrêter,les façades racontent des histoires , le passé qui continuer d’exister.On y retrouve l’Italie, au détour d’une ruelle, des spécialités un peu partout que l ‘on adore déguster.Chaque pas nous mène à un moment partagé,où l’on ressent la vie, l’art de l’authenticité.Les bateaux au port, les barques de pêcheurs peints de mille couleurs,les énormes chalutiers chantent leurs histoires, portés par le cœur.Les pêcheurs assis le long du canal évoquent leur prise du jour.

Et tellement de récits de la mer, que le vent a portés.

Le parfum de l’ iodé porté par le vent dans l’air léger.Sète, ville de lumière, où l’on aime flâner et tellement s’y promener.Dans chaque ruelle, une surprise à contempler un mélange de cultures, de senteurs et de couleurs.

Dans cette ville animée, où le cœur est en fête,on se sent chez soi, dans les rues de Sète.

AKB

Mes balades au bord de l’étang de Thau

Au bord de l’étang de Thau, chaque pas résonne comme une douce mélodie, un rythme apaisant qui accompagne mes pensées. Je flâne le long des rives, où l’eau s’étire à l’infini, et je me sens emporté dans une danse légère, portée par la brise qui caresse mon visage. L’air est imbibé de parfums salins, mélangés aux senteurs des herbes folles qui bordent le chemin, et chaque inspiration me remplit d’une sérénité profonde.Les couleurs du paysage sont un tableau vivant, un amalgame de verts éclatants et de bleus profonds, où le ciel et l’étang se rencontrent dans une étreinte infinie. Les reflets dans l’eau, comme des rêves flottants, semblent murmurer des secrets oubliés, et je ne peux m’empêcher de plonger dans cette beauté authentique, qui réveille en moi des envies de ne plus jamais m ‘en éloigner.Les oiseaux, comme des artistes du ciel, dessinent des arcs gracieux, leurs chants résonnent tels des échos du bonheur. Ils me rappellent que la nature est vivante, qu’elle pulse avec une énergie douce et enveloppante. Ici, je trouve refuge, un cocon où le tumulte du monde s’évanouit. C’est comme si le temps lui-même se mettait en pause, me permettant de savourer chaque instant, chaque nuance.Je m’assois sur un banc en bois, usé par les années, et je laisse mes pensées vagabonder. En écoutant simplement le silence et en regardant Heaven être ici le roi du monde.L’étang est un miroir qui reflète non seulement la plénitude mais aussi mon âme. Je me sens entière, dans cet espace où la beauté se mêle à la tranquillité. L’eau calme me chuchote, elle me raconte des histoires de paix et de renouveau, m’invitant à lâcher prise, à me libérer du poids de mes douleurs.En me levant, je poursuis ma balade, chaque pas une affirmation de ma propre existence. L’étang de Thau, avec sa lumière dorée et son calme apaisant, est bien plus qu’un lieu ; c’est une thérapie naturelle, un sanctuaire pour mon cœur et mon corps.Dans cette authenticité palpable, je trouve un écho à mes émotions, une réponse à mes questionnements et un réel apaisement que je ne trouve nul par ailleurs.Mes balades ici sont des poèmes en mouvement, des moments suspendus où chaque instant compte. Et en quittant ce coin de paradis, je sais que j’emporte avec moi une part de cette douceur, un fragment de sérénité qui continuera de vibrer en moi jusqu’à ma prochaine balade, jusqu’à mon prochain texte

.AKB

En haut du Mont St Clair

Sur le Mont Saint-Clair, je me tiens là où le monde semble s’arrêter un instant.

La mer d’un bleu profond s’étend à l’infini sur ma droite et sur ma gauche le si bel étang de Thau projette toute sa douceur sur moi c’est alors que je ressens une paix si douce et tellement réconfortante.

En bas, Sète se dévoile, colorée et vivante,les bateaux glissent lentement, comme des souvenirs.Chaque souffle du vent me rappelle que je suis là où ma vie doit être,ici et maintenant car là est mon bonheur simple.Tout d ‘ici brille autour de moi sous le soleil, c’est une si belle beauté fragile et majestueuse à la fois, tous ses endroits sont devenus comme des amis familiers à mes yeux.

Parfois, ici à Lyon quand mon cœur est trop lourd,je ferme mes yeux le temps d ‘un instant et je pars en haut de cette si belle île singulière tout en haut au Mont St Clair et je laisse les émotions me traverser.

Ma joie, ma sérénité, une gratitude sincère tout cela réuni là bas.Pour tous ces moments-là , pour ces paysages qui m’inspirent, cette douceur qui me berce, ce silence qui me parle tellement, tellement profondément, viscéralement.Lorsque le soleil se couche là bas,le ciel s’enflamme c’est alors que mon cœur déborde d’une émotion palpable , ce calme, cette tranquilité, ces couleurs comme des tableaux sous mes yeux que c’est bon d’être là bas.

Sur le Mont Saint-Clair, je me sens vivante, connectée à la nature, à moi-même, à l’instant.En haut de ce panorama juste là je me vois reconstruire mon cocon le restant de ma vie comme si l’évidence était écrite ici , la suite de ma route, mes chemins sont ici dans les rues du quartier haut, le long du Canal royal,au bord du littoral sur l’avenue Maréchal Leclerc, devant les halles, au Parc Simone Veil , vers la Corniche ,aux quilles jusqu’à Villeroy , le long de l’ étang de Thau aux Salins et partout tout autour de « Cette  » si attirante Sète qui m’a pris sous son charme.

AKB

Si belle Forêt des Pierres Blanches

« La forêt des Pierres Blanches » déploie sous nos yeux un panorama tout simplement impressionnant, quelle immensité de beauté.Chaque vue offre un moment de répit comme une invitation à s’arrêter et à respirer.Nos promenades ici sont si apaisantes, un répit bienvenue dans nos vies si souvent agitées.C’est un incontournable quand nous sommes à Sète comme un refuge, un besoin de nous retrouver là bas.Chaque trimestre, c’est un de nos rituels nous ne pouvons nous empêcher d’y aller, attirés par la promesse de ces douces balades et de pique-niques et à chaque saison les couleurs y sont différentes mais toujours d ‘une beauté à nous couper le souffle.C’est un moment que nous attendons avec impatience, où le temps semble s’arrêter.Dans ce poumon de verdure, on se sent vivant où nous rechargeons nos batteries.Les pins, ancrés dans le sol, semblent nous envelopper de leur calme et de leur Immensité,les oiseaux chantent doucement, ajoutant une touche de fraîcheur à l’air. On peut sentir la vie qui pulse autour de nous, chaque bruit naturel résonnant comme un rappel de simplicité à l’ état pur.Heaven, partage avec nous cette passion pour cet endroit ,pour cet espace sans fin de liberté et de nature,il court avec enthousiasme, ses pattes fouettant le sol, pour lui, c’est un terrain de jeu infini, un endroit où il peut respirer à pleins poumons, sentir les odeurs de la nature, et se dégourdir les pattes à sa guise,sa joie est contagieuse, et je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant explorer chaque recoin, libre et heureux.Les sentiers nous guident à travers ce paysage, chaque pas nous rapprochant de nous-mêmes en nous rappelant une fois de plus qu’ici est l’endroit où nous poserons nos valises dès que nous le pourrons. On s’émerveille des nuances de vert, du doux parfum de la terre et de la résine mélangé à ce vent iodé qui fait tellement de bien.Ce lieu est notre refuge, un espace où les pensées peuvent s’éclaircir, où l’on trouve un équilibre.Ici, dans cette immensité le temps ralentit. Les soucis s’estompent, et l’on réalise à quel point la nature peut nous apporter sérénité et réconfort. La forêt des Pierres Blanches n’est pas seulement un lieu, c’est une expérience, un moment partagé avec soi-même, en famille avec Heaven, et la beauté du monde qui nous accompagne.AKB

Sète, l’ écho de mon cœur

Sète,

Je te sens comme un tendre parfum,un morceau de moi qui s’est envolé à chaque retour ici.
La brise du port me manque,l’écho des vagues, le vent sur mon visage.

Moi je suis ici,dans une ville qui ne sait pas….
Les quais que j’adore tellement arpenter plein de couleurs, plein de vie, pleins de mes sourires.
Ici ,je presse mes yeux, mais je vois des images flouttées alors je me téléporte au bord de mon étang de Thau où je retrouve mon souffle en comptant les jours qui me séparent de toi.

Le vent du large qui me revitalise quand je suis là bas,je ne le sens pas ici,il ne fait que me frôler par mes pensées dans mon quotidien trop étriqué,où les mouettes ne crient pas non plus,où l’appel de l’étang est un murmure lointain en me chuchotant « reviens vite »…

Mont Saint-Clair,je t’aperçois dans mes profondes pensées,tes chemins qui serpentent de beauté et cette vue imprenable dont je ne me lasse pas.
Ici, j’ai l’ impression d’ être dans l’ombre,
les pieds enracinés,et toi ma Sète de coeur éclatante au loin avec ma promesse de bientôt revenir auprès de toi,ma plénitude assurée.

Ma Sète,
Je t’imagine dans mes silences,ceux que je me crée pour m ‘échapper d ‘ici ,de ce vacarme oppressant,de ce béton environnant dans chaque instant où je me perd en m’évadant dans tous ces lieux que j’ affectionne tant,et chaque souffle, chaque image, chaque flashback me rappelle que je ne suis pas chez moi ici mais bien là bas.
Un manque qui appuie dans le fond de ma poitrine et qui sert silencieusement ma gorge.
Un fil tendu de ma vie entre cette absence d’être là bas et continuer à être ici encore le temps qu’il faudra.

Alors, chaque instant loin de toi me pèse un peu plus fort à chaque retour,c’est comme ça, c’est comme un bateau perdu dans l’immensité.
Sète, je t’emporte, au gré de mes pensées qui me font tellement de bien quand tout se bouscule un peu trop fort ici.


AKB

Évidence

Il y a des moments dans la vie où l’on se sent perdu dans un environnement qui ne nous correspond pas , comme si l’on errait dans un brouillard épais, sans repères ni direction.

Ici à Lyon, je n’ai pas toutes les réponses, je me sens comme noyée dans un tsunami de choses environnantes qui ne sont pas faites pour moi.
Dans ce quotidien qui m’entoure, je suis devenue comme une ombre de moi-même parfois j’ ai l’impression d’ être ce gentil petit robot qui exécute tout simplement,un reflet juste de ce que je suis vraiment, j’ai sans cesse ce sentiment de n’ être qu ‘à 50 pourcent de ce que je suis , comme retenue, freinée,moi qui bouillonne sans cesse de l’ intérieur et qui à ce besoin de donner, transmettre, partager, offrir, apprendre.

Les contours de mon identité comme froissés, une frustration peut être de ne plus me sentir à ma place ici et de savoir qu ‘en fait tout m ‘attend là bas.

Chaque jour, je me lève et porte le masque que l’on attend de moi, mais à l’intérieur, une question résonne : « Qui suis-je vraiment ? », où plutôt » Qu ‘est ce que tu fais encore là  » …
Puis, il y a eu cet endroit, cette douce île singulière,cette brise légère qui a emporté mes doutes et mes angoisses et apaise si bien mes douleurs.

Là-bas, dans un environnement où tout respire enfin chez moi, où je me suis redécouverte. Éloignée des jugements et des contraintes, des faux semblants et de tellement d’hypocrisie,j’ai pu écouter mes pensées, ressentir mes émotions sans entrave.

Les paysages qui m’entourent là bas,la découverte de nouveaux endroits de calme ont agi comme un catalyseur, réactivant des souvenirs enfouis, des passions oubliées d’ enfance et cette envie de plus en repartir.

Là bas c’est juste mon évidence…. Étang de Thau,canaux, petites ruelles colorées, petites barques de pêcheurs et ce silence retrouvé en respirant cet air iodé et en perdant mon regard dans cette immensité qu ‘offre ces magnifiques paysages de plénitude.

Comme dit Paul Valéry : « Je suis née dans cet endroit où j’ aurais aimé naître., c’est exactement ça, là bas c’est qui si j’ étais née une deuxième fois.

J’ai redécouvert ma joie sans artifice,mon sourire sans masque, mon équilibre perdu,d’explorer sans limite, de rire sans raison apparente, d’ apprécier chaque petite chose et chaque instant.

J’ai retrouvé des fragments de mon être que je croyais perdus à jamais : la petite fille curieuse en moi est réapparue et ne cesse d’en demander encore plus,tout de là-bas est inspiration pour mes textes.

Chaque pas sur ces terres ,ces trottoirs, ces quais me rapprochaientbun peu plus de moi-même, chaque échange me révélait une part de ma vérité.
Cette flamme intérieure qui s’ est rallumée grâce à tout ce que j’ ai redécouvert de moi là bas m’a permise de retrouver qui j’étais et ce que je ne voulais surtout plus autour de moi.

Comme noyée dans ce tsunami je me raccroche à ce projet,ce jour où je n’ aurais plus cette phase dans la tête à me demander ce que je fais encore là car mon quotidien sera enfin là bas.
AKB

Reconnexion

Mon monde à moi n’ est pas là, ici je suis en déconnexion avec ce qui est bon pour moi.
Là-bas, l’air salin emplit mes poumons, apportant avec lui cette sensation de respirer à nouveau, après toutes ses semaines ici où je vis en apnée.
Sète m’invite à ralentir, à contempler, à savourer chaque moment avec une intensité rare ,là bas seulement je trouve mon équilibre,ici je suis comme un funanbule marchand toujours sur un fil qui vasille où je me dois de ne jamais tribucher.
Les paysages, entre mer et étang, sont une véritable source d’inspiration pour mes textes, mes douces pensées pour tous ces lieux, toutes ces images indélébiles dans ma tête se bousculent et se mettent à valser c’est alors que mes mots se couchent naturellement sur le papier.
C’est comme si le temps s’arrêtait, me permettant de plonger au plus profond de moi-même, de retrouver une clarté que je n’avais pas ressentie depuis cet instant où que je suis tombée amoureuse de cet étang de Thau et de la douceur de ces villes qui les bordent.
La plénitude de ces endroits m’ est contagieuse et s’installe en m’enveloppant et me rappelant combien il est essentiel de se reconnecter à soi, à ses rêves et à ses désirs. Ce sont des lieux où je peux me ressourcer, où je me sens simplement moi.
Ça a été une vraie reconnexion avec ma vie et ça l’est à chaque fois un peu plus fort dès que mon regard se repose sur cette douceur que m’apporte cette ville et ses environs.
J’ai tout simplement enfin trouvé ma place là bas, une place tout naturellement qui m’attendait, ici je ne suis plus où je dois être, depuis bien longtemps,je n’arrive pas à rentrer dans les cases toutes faites qui sont autour de moi ,cet environnement artificiel n’ est pas fait pour moi, le vacarme incessant, les gens qui ne se regardent même plus et ne s ‘écoutent plus non plus,un temps à mille à l’heure où l’on ne voit même plus la vie passée, tout est devenu impersonnel et moi au milieu de tout ça je m’abime de plus en plus de l ‘interieur , j’ ai besoin de valeurs, d’identité,de retrouver mes souvenirs d’ antan avec de l’authenticité.
Ici, je ne dis rien ,je garde la tête haute, le sourire au bord des lèvres ,le cœur au bord des larmes même parfois que de devoir encore vivre ici pour le moment là où je tourne en rond, je ne vais pas si bien que ça en fait …car je suis loin de ce qui me fait du bien et m’apporte tout ce dont j’ai besoin sans artifices, ici je suis bien loin d’être dans mon élément, alors je fais de mon mieux en attendant ce moment où je serai enfin là bas sans jamais devoir y repartir.
AKB

Mon Étang de Thau

À l’étang de Thau, j’y laisse mon cœur à chaque retour ici, un sentiment d ‘abandon qui me serre le cœur,un peu plus fort à chaque fois.

Mon coin de douceur , déchaîné parfois par le vent qui donne un paysage époustouflant de reflets et de couleurs qui se mélangent si bien avec l’odeur iodée qui me réveille et me redonne cette envie d’ être.
Les rives vibrent sous mes regards admiratifs par la beauté de cette nature à l’ état pur et moi je suis là flânant et découvrant toujours plus d’ affection et d ‘attachement à chaque balade, à chaque ressource.

Je me crée de plus en plus de souvenirs, d’ images indélébiles dont j’ai tellement besoin afin de m ‘y raccrocher quand le blues s’empare de moi ici sur Lyon,quand je me languis si fort de cette plénitude que seul cet endroit me procure.
Je m’assois au bord ,juste là à fleur de l’ eau et le monde s’efface le temps d ‘un instant, le temps d’une respiration, le temps simplement d’écouter le silence.

Mes instant se figent, comme une douce grâce et je suis si bien, tellement apaisée.
Le soleil se couche, la lumière s’enflamme,chaque coucher de soleil, une nouvelle trame.
L’étang m’enveloppe, je suis à ma place,ici, seulement ici je respire véritablement.m, calmement.

C’est bien plus que de doux paysages, c’est un sentiment,une alchimie rare, un vrai enchantement qui s’ est écrit entre ses lieux et moi.
Il n’y a pas un endroit que je n’ aime pas autour de cet étang, c’est une poésie qui s’ écrit à chaque instant où je me sens tellement inspirée, mon tableau vivant que j’ emporte dans mes pensées à chaque instant de mes journées.

À l’étang de Thau, je suis tombée amoureuse,d’un lieu, d’une vibe, d’une beauté précieuse, d’ une authenticité préservée.
Alors je reviens, encore et encore,chaque séjour, un nouveau trésor, la suite d’une si belle histoire qui ne cesse de continuer à s ‘écrire au fil du temps.
L’étang de Thau, tu es mon doux abri,mon refuge et ma poésie.

À très vite.
AKB

Le coeur sétois

Le cœur compressé,la gorge nouée si souvent de vivre ici loin de cette ville dont je suis tombée amoureuse.

Ne plus se sentir à sa place , comme posé là , avoir cette impression de subir un quotidien qui ne nous correspond pas.

Là devant ce vacarme incessant, cette foule de gens qui ne s ‘arrêtent jamais, ce bitume,ces tours de bétons que je ne veux plus voir.

Moi devant mon étang de Thau, ce silence de la nature quelques bruits du vent, des vagues des oiseaux chantant qui résonnent comme un écho dans ma mémoire.

Ces images,flash black que je me reprojetent un peu chaque jour afin de m’évader d’ici.

C’est là bas mon destin je le sens je le sais…

Compter les semaines qui me séparent de cette plénitude que je retrouve à chaque fois ,ici c’est une impasse ,je vis en apnée , comme un état d’urgence j’ ai besoin de reprendre mon souffle là bas.

Mon oxygène retrouvé,mes douleurs atténuées dès que je retrouve mon petit paradis , bien plus qu ‘une île singulière à mes yeux c est cette île où mon cœur s ‘est de nouveau emballé , où mes yeux se sont enfin réouverts sur toutes ses étendues de calme , où mon regard se projete et se fige vers un avenir bien plus doux qu ‘ici.

AKB

Là bas

Ici, je fais de mon mieux,une petite famille que je cajole,un travail que j’affectionne .

Remplie d ‘ambition toujours prête à apprendre de nouvelles choses, toujours prête pour tous les défis de vie.

Souriante, pétillante je donne toujours le maximum.

Mais ici,je tourne en rond ,je lève mon regard sur bien plus loin ,je rêve les yeux ouverts d’une plénitude qu ‘un seul endroit sur terre m ‘apporte pleinement, cet étang de Thau,cette île singulière qui est ma si jolie Sète de coeur.❤️

Chaque jour, je regarde ces photos prises à chaque séjour et je nous y projette , je nous immagine là bas pour chaque moment de notre vie, de ces belles balades le long de ce calme et de cette beauté à l’état pur, cette authenticité que dégage cette ville et de ces alentours.

Voir toutes ces couleurs,ces barques de pêcheurs, ce silence que nous offre cet étang de sérénité.

Ici il y a tellement de bruit, tellement de béton, tellement de trop qui m’agresse un peu plus chaque jour.

Ce coup de cœur pour cette petite ville bien plus simple qu ‘ici où l ‘on peut tout simplement y trouver tant de si belles parenthèses.

Un quotidien ici qui m’étouffe,qui me pollue d ‘un trop……, qui t’appuie sur la poitrine comme un étouffement où tu manques d’oxygène.

Là bas ,tu respires à nouveau,mes ailes se redéploient comme d’une renaissance, je retrouve juste l’essentiel qu ‘il faut à une vie,nous là bas,mon paradis sur terre.

Avoir cette intime conviction qu ‘un bel avenir nous attend là-bas,loin d ‘ici .

Là où nos cœurs se sont emballés dès la première fois que nous y sommes allés et qui s’emballent un peu plus encore et encore lors de chacun de nos séjours quand nous y découvrons un peu plus de beauté ,un peu plus d’appaisement, se sont de nouvelles découvertes sans jamais sans lasser.

AKB

Couleurs sètoises 

Des maisons accolées du Quartier Haut à celles le long du canal royal en passant par les petites maisons de pêcheurs de la pointe courte.

Ces couleurs mélangées un peu de rose, de bleu,d’orange , de vert en passant par le jaune un arc en ciel de peinture sur toutes ses jolies façades sur toutes ses jolies barques.

Ce panel de couleur dont je ne me lasse jamais de regarder, de découvrir à chaque fois un peu plus.

Un autre bleu,un autre vert , translucide par moment même parfois,des couleurs qui se mélangent , atténuées ou accentuées…..c’est la couleur de l’ étang de Thau en fonction des saisons, en fonction des heures ,en fonction du temps, en fonction du vent.

Puis il y a ces couleurs là, les couleurs de la gourmandise, ce beige des zézettes de Sète, le rose des framboisettes, le blanc cassé du bras de Vénus à celui aussi du marron quand il est au chocolat ou rosé celui aux fruits rouges.

Les couleurs verdoyantes de la forêt des Pierres blanches…

Le blanc, le rouge ,le rosé résultat de ces si nombreuses vignes bordant l ‘étang de Thau et la mer méditerranée.

Et il y a bien évidemment la palette de toutes ses couleurs sur les murs, les trottoirs, les portes, les poteaux de ces magnifiques œuvres d’art à Ciel ouvert de la rue de Tunis ou un peu de partout dans les rues de Sète.

Sur cette île singulière, il suffit de lever les yeux et de les ouvrir en grand un peu de partout où vous vous trouverez et là vous y découvrirez un visage dessiné, un poulpe peint, une caricature de Georges Brassens, des vagues, des baleines et j’ en passe enfin vous aurez simplement sous vos yeux toute la beauté des couleurs sètoises.

AKB 

Qu’elle me manque…

Mon dieu qu’elle me manque …

Avoir l ‘impression que ma vie ne tourne pas comme il le faudrait quand je suis loin d’elle,ma si Belle Sète.

Ici,se sentir comme prisonnière dans un environnement qui ne me correspond pas.

Ma douceur de vie que de me réveiller chaque matin au bord de son archipel.

Mes balades le long de mon étang de Thau chaque jour se ressourcer sans un mot juste le calme,la vie à l’ état pur.

Je parle d’elle tout le temps, de sa beauté, de son silence.

Mon inspiration sous tout ce que cette ville et ses alentours m ‘apporte,m ‘appaise,me renverse.

Je fixe le calendrier en attendant patiemment les semaines où je retrouverai tout ce qui me manque ici.

J’ écrit sur elle, partage mes photos, j’ ai créé mon monde imprégné de tout ce qui me rapproche d ‘elle.

Sans le savoir,je recherche ce qui me rapproche d ‘elle, des odeurs, des couleurs, tout ce qu ‘ici je ne trouve pas.

Comme si le ciel se découvrait, ma légèreté retrouvée…

Ma mémoire constamment en marche quand j’ ai besoin de voyager dans mes pensées pour me propulser là bas,un peu tous les jours je ferme les yeux et me téléporte sur la canal, dans les rues ou tout simplement sur un banc ou au pied d ‘un arbre au bord de mon étang de plénitude.

Ce jour viendra où je n’aurais plus à cocher les cases sur mon calendrier, ce jour viendra où mon paradis sera sous mes yeux sans que je doive les fermer, je n’ aurais plus besoin de patienter,des jours,des semaines ou des mois pour être totalement épanouie.

Mon dieu qu’elle me manque ma Sète de coeur.

AKB

Sète à moi

Sète, cette île singulière, devenue pour moi ma véritable évasion , mon doux refuge.Dès que j’ai posé les pieds sur ses rives, j’ai su que j’étais tombée sous son charme. La beauté de ses paysages, la douceur de son climat et l’atmosphère unique avec toutes ses couleurs qui y règne m’ont immédiatement envoûtée.Chaque matin, je rêve de m’éveiller dans cette ville où la mer et l’étang de Thau s’entrelacent avec tellement d’ Harmonie.La lumière dorée du soleil levant qui danse sur les vagues, le sable,le murmure des eaux , du vent sur mon visage et le chant des mouettes créent une mélodie apaisante qui me berce. Sète est mon lieu de plénitude, mon véritable havre de paix où le temps me semble suspendu et tellement plus doux pour moi.Au bord de l’étang de Thau, je ressens une sérénité si profonde que je n’ ai trouvé nulle par ailleurs. L’odeur des pinèdes, le goût salé de l’air marin et la vue sur les chalutiers,les barques de pêcheurs qui flottent doucement sur l’eau nourrissent mon âme et m ‘apaisent.C’est ici que je me sens vivante, en harmonie avec la nature. Chaque instant passé à contempler ce paysage m’emplit d’une émotion et d ‘un calme inexplicable.Mon plus grand rêve, mon projet de vie qui me tient tellement à cœur,d’y vivre chaque jour, de me réveiller devant l ‘étang de Thau ,d’observer chaque jour les variations des lumières et des saisons. Sète, avec son ambiance chaleureuse et atypique,ses ruelles de dessins et de peintures, est un rêve que je chéris profondément. Je sais que, tant que je pourrai y retourner, cette ville occupera une place spéciale dans mon cœur en attendant ce jour où je n’ y repartirai plus.AKB

Canal de Sète

Au cœur de ma Sète de coeur où mes rêves s’entrelacent,le canal de Sète, miroir de l’espace,s’étire doucement, caresse les quais,ses eaux scintillantes, un tableau qui m’enivre toujours un peu plus.Les barques dansent, peintes de mille teintes,rouges,oranges, jaunes …dans le souffle du vent, ses couleurs s’inspirent.Les maisons pastel, en écho au soleil,se penchent en silence, complices du réveil,sur les pavés dorés, les ombres s’allongent,et mon temps à moi s’arrête, cette beauté se prolonge sous mes yeux,mon regard qui ne s’arrête jamais d’être émerveillé par toutes ses couleurs.Les fleurs s’épanouissent, vibrantes de chaleur quand on traverse le parc Simone Veil.Sur les rives du canal, ces éclats de douceur me rappellent si bien l ‘Italie.Au crépuscule, le ciel s’embrase,le canal s’endort, paisible, rassurant.Un tableau vivant, un poème flottant , c’est alors que me vient l’inspiration d’écrire ses mots sur ce que ma Sète de coeur m’offre naturellement.Sète, tes couleurs, un souffle de magie et de douceur.Dans chaque reflet, une histoire, une vie, des chalutiers, des pêcheurs.Le canal me murmure, secrets à l’oreille, cette envie que de ne plus jamais en partir.

AKB

Mon Étang de Thau💕

L’eau s’étale, tranquille, sous mes yeux,un souffle de brise, les mouettes glissent,et les bateaux de pêche se balancent,doucement, au rythme des vagues,au rythme de la tramontane.

Un instant de douceur, une parenthèse comme je les aime tant.Au loin,

Mèze se dessine, ses rues pavées, colorées racontent des histoires de familles, des marchés animés où l’odeur des fruits de mer, de la macaronade, de la fougasse … me remplit de joie.Juste à côté .

Bouzigues,petit port charmant, les parcs à huîtres,on y croise des sourires,des histoires à partager,des verres levés,un petit café face à Sète en toute simplicité.En continuant Loupian,avec ses vestiges, des pierres anciennes,un peu de ciel dans chaque ruelle,l’écho d’un temps révolu, qui fait vibrer le présent.

Un peu plus loin Balaruc,ses thermes en attente,des rires d’enfants,des couples main dans la main,des retraités qui se promènent détendus, nous avec Heaven. Ici, la vie prend son temps, au bord de l’étang,comme un retour aux sources.

Il y aussi Marseillan,si belle, si calme également, avec son port de plaisance, son phare et ses petits restaurants tout le long encore un endroit où l’on aime simplement s’y arrêter.

Et il y a moi,qui me retrouve quand je suis là bas,ici, au bord de l’eau, au bord de mon étang de Thau,où le calme naturel que dégage cet environnement m’apaise tout simplement.

Mon étang de Thau,mon refuge, mon évasion,là où mon quotidien devient une douce mélodie.

AKB

MON REFUGE

Mon étang de Thau, mon refuge…

Mon étang de plénitude, mon havre de douceur.
Je me retrouve quand je suis en face de toi en regardant la plénitude que tu m’offres tout naturellement, tout simplement.

Lorsque le monde me pèse trop,que la vie s’égare un peu parfois,c’est face à toi que je fuis tout cela, loin de ce brouillard qui m’entoure trop souvent, je me sens si bien dès que je te retrouve.
J’ ai besoin de me ressourcer auprès de toi pour m’apaiser et lâcher prise.

Tes eaux calmes m’appellent, comme un doux chant,ce refuge qui m’est devenu indispensable, un besoin vital à ma vie habituellement entouré de tellement de bruits.

Les parcs à huîtres que j’ adore observer offrent leurs trésors, tout comme toute cette vie qui borde tes rives.

Je m’assois sur ses bancs , sur le sable,sur un roche,le regard au loin vers l ‘horizon sans béto, sans immeuble, juste le calme à perte d ‘horizon.
Chaque vague murmure un doux mot entendu.
Quand le crépuscule ou le levé du jour embrase mon visage,je retrouve en toi un précieux paysage que j’ affectionne tellement avec toujours autant de calme et de douceur.
Cette étreinte chaleureuse me fait oublier mon quotidien dans broua que je subis chaque jour loin de toi .
Mes douleurs alors se dissipent, s’évanouissent le temps d’un instant grâce à ce que tu me procures.
Dans ton silence tendre, mes rêves s’accomplissent, je me projette tellement à vouloir habiter auprès de toi, à me réveiller non loin de cet environnement qui me correspond tellement.

Mon refuge adoré, tu es mon rempart,dans tes eaux cristallines, je laisse mes fardeaux, je te porte en moi tous les jours quand je ne suis pas dans ta ville, je pense à mes promenades , à ce calme dont j’ai tellement besoin tout le temps.
A chaque retour dans mon quotidien je compte les jours qui me séparent de toi pour te retrouver encore plus heureuse à chaque fois.

AKB

SEULEMENT LÀ-BAS

Là bas tout m’ enivre, tout me réveille et me fait chavirer le cœur.Mon bonheur semé un peu de partout au bord des canaux,du littoral,dans les couleurs de l’ étang de Thau sous mes pas dans les rues colorées ,dans les hauteurs du Mont St clair au milieu des barques et bateaux de pêcheurs.Face à cet horizon sans fin sous mes yeux qui en redemandent toujours un peu plus.J’ écoute le silence et apaise mes douleurs , une parenthèse,un refuge.Cette ville et ses alentours se sont glissés dans mon cœur comme une évidence.Les rues pavées, usées par des milliers de pas, racontaient des histoires d’antan, murmurant des secrets au gré du vent.Chaque coin de rue regorge de surprises , un café caché,des dessins sur les façades, de petites galeries d’art, les marchés et toutes ses odeurs qui vous font du bien.Des blacons fleuris, des phares à perte de vue, Sète et la lagune de Thau sont des tableaux vivants, changeant au rythme des saisons.Le soir, lorsque le soleil se couche et que la ville s’illumine de mille feux, une magie opère. Les ombres s’allongent, et la lumière danse sur les murs, créant une atmosphère envoûtante. Je me perds dans les ruelles, le cœur léger, émerveillé par la beauté qui m’entoure, je retrouve ma plénitude, ce calme dont j’ai tellement besoin.Les habitants, avec leur chaleur et leur sourire, ajoutent une touche humaine à cette toile urbaine. Leurs histoires, leurs rires, leurs luttes et leurs joies font de cette ville un être vivant, pulsant au rythme de ses habitants. J’ai appris à connaître leurs rituels, l’histoire de cette si douce ville,à reconnaître des visages familiers, et rapidement j’ ai compris que c ‘est là bas que je me sentais chez moi.Là bas il y a dans l’air une mélancolie belle, une nostalgie pour les moments que je n’ai pas vécus mais qui semblent imprégnés dans chaque brique, chaque maison,Je suis tombée amoureuse de cette ville, non seulement pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle m’inspire. Elle a éveillé en moi une curiosité insatiable, une envie de découvrir, de comprendre, et de partager.Au fil des jours, j’ai compris que cet attachement pour cette ville n’est pas un simple coup de foudre, mais une connexion profonde, un lien tissé au fil du temps. Cette ville est devenue une partie de moi, et je ne me vois plus vivre ailleurs que là bas.

AKB

INTERRUPTEUR

La gorge de plus en plus nouée que de devoir une fois de plus quitter ma ville de cœur,celle dont je suis tombée amoureuse depuis plus de deux ans maintenant, cette ville et ce qui l’ entoure me fait tellement de bien.
Elle m’a ramené à mon essentiel de vie, ces moments de calme, d’évasion, cette immensité sous mon regard ce dont j’ai tellement besoin au quotidien.
Là-bas tout me fait du bien, tout m’éblouit , tout me transporte,tout m ‘accroche et me redonne de la force.
J’ attends en comptant les jours sur mon calendrier, ces jours qui me séparent à ces lieux qui me collent à la peau, ces lieux qui me parlent en me chuchotant la plénitude,les paysages qui m’apaisent par leur grandeur,leur profondeur et leur profondeur.
Quelle douce et magique histoire qui s ‘est écrite entre moi et la beauté de cet étang de Thau où je reste sans voix sous le charme de cette splendeur qu’offre la couleur de l’ eau ,les petites barques abandonnées le long des rives ,le silence qui se dégage de cette plénitude, mes pas sous les pavés du canal Royal, si belle projection sous mes yeux émerveillés à chaque fois un peu plus, l’harmonie de toutes ses couleurs qui se marient si coquettement entre les façades des maisons et la grandeur des chalutiers.
Les vues à vous couper le souffle du haut du Mont St Clair et du Môle,qu’elle immensité de splendeur juste là sous mes yeux encore une fois en émerveillement,pas une seule fois je me lasse de contempler ce panorama qui adoucit mes douleurs et me redonne la paix intérieure.
Alors quand je rentre ici dans mon quotidien de vie,je rêve les yeux ouverts de ce que serai ma vie là bas dans ma ville de cœur ,cette île singulière.
Parfois je « bug » le temps d ‘un instant car je pars dans mes pensées et je me retrouve là où ma vie est plus douce et plus belle, cette vie qui me correspond loin d ‘ici.
Je m ‘évade comme ça un peu chaque jour car j’ en ai besoin,tous ces paysages sont des flashs qui passent et repassent dans mes pensées,je me languis de chaque instant passé dans ces lieux de calme que j’ affectionne avec tellement de tendresse.
Là bas c’est comme si ma flamme se réambrasait à nouveau, un interrupteur qu ‘on réactive.
AKB

A Sète

À Sète, où le ciel embrasse la mer.

Les flots murmurent des secrets d’Antan.Chaque ruelle, un poème à déchiffrer, des signatures,des artistes.

Chaque canal, un reflet du temps.Les voiles dansent sous la vent,tandis que le soleil caresse les plages de son doux feu.

Les marchés s’éveillent, festins des sens,les odeurs de poissons, de crustacés, d’herbes,d’iode…éveillent en moi une douce ivresse.

Une promesse de joie, de vie et de calme m ’emportent.

Les couchés de soleil peignent des aquarelles,de si doux paysages sous mes yeux,flamboyants tableaux aux nuances dorées.

Les vagues, comme des mots d’amour, s’entremêlent ,la tramontane me caresse la visage.

Sète, ma douce Sète, aux traditions vivantes,où les joutes résonnent comme un chant d’enfance.

Les Sétois, avec leur cœur en cadence,partagent un héritage, une joie éclatante

.Sous la lune complice, les étoiles s’allument sur une Sète si belle.

Vivre ici, mon rêve….me laisser emporter,par le souffle d’un vent chargé de brume et de plénitude.

À Sète, chaque instant est un voyage, un paysage différent en fonction des heures.

Une mélodie douce, un souffle léger,c’est l’appel des vagues, l’écho des rivages ,les dessins, les peintures dans les rues, les maisons colorées,les barques de pêcheurs.

Un désir ardent que de vivre là-bas et nulle part ailleurs.

AKB

A l’ Abri

À l’intérieur de moi, une mélodie murmurante résonne, une symphonie douce comme les reflets du soleil sur l’étang de Thau.

Cet espace paisible, où le calme semble suspendre le temps, me rappelle la beauté des instants simples, ceux qui apaisent mon âme si souvent tourmentée. Chaque jour, je me souviens …ces flashs de vie, des éclats de lumière qui illuminent mon esprit et m’accrochent à l’espoir, m’empêchant de sombrer dans l’indifférence d’une existence robotisée.Je ressens ce besoin vital de sincérité, d’authenticité, de vérité, comme une bouffée d’air frais dans un monde souvent étouffant.

Mes sourires, bien que radieux en apparence, sont parfois des appels au secours, des signaux discrets adressés à ceux qui savent lire entre les lignes. Ils cachent un océan de douleurs, des poids invisibles que je traîne avec moi, ce sac à dos parfois un peu trop lourd à porter qui façonne mes pensées et mes rêves mais je refuse de laisser ces poids définir qui je suis.Ces sourires sont également mes meilleures armes, des boucliers qui me protègent et me permettent d’interagir avec le monde tout en masquant mes tourments. Il me faut ces moments d’évasion, ces instants où je peux me libérer des chaînes invisibles qui m’entravent. L’étang de Thau devient alors mon refuge, un miroir de mes émotions, un lieu où je peux plonger pour trouver ma paix intérieure.

Je cherche à me reconnecter à la vie, à la nature, à l’authenticité de mes sentiments, afin de continuer à avancer, à continuer à grandir, à aimer. C’est dans cette quête de vérité et de lumière que je puise la force nécessaire pour continuer, pour ne pas lâcher, pour rester fidèle à moi-même.Alors dans le bruit des jours, je prends du recul.

Tous ces visages passent et repassent autour de moi et moi je me mets en exil dans mes pensées je me coupe de ce monde où parfois je ne me sens plus à ma place.

Égoïsme ambiant,les gens deviennent tellement égocentriques, personnels, indifférents de ceux qui les entourent.Des cœurs en béton,pas de place pour moi au milieu de ces climats rigides de toute émotion.Les interactions superficielles, sans âme, sans émoi, sans saisissement.

Des mots sans profondeur, juste une douce trame.Je choisis parfois l’isolement, un besoin, une pause, des constations ,des déceptions,tant d’instants où je me demande ce que je fais là en fait !Dans mon silence, je me retrouve, je compose et me ressource.La solitude m’enveloppe comme une vieille amie,elle me dit que c’est parfois nécessaire de se sentir ainsi.Je scrute le monde, je vois tant de dédain ça me fait mal , ça me renverse et me met en colère, c’est un état d ‘urgence où il faut que je me mette à l’ abri dans le fond de mes pensées.Des gens qui s’en foutent, qui avancent sans frein avec leurs œillères sans humanité.

Alors je me dessine, je trace ma route,je cherche des âmes qui vibrent comme la mienne et qui s’écoutent.Loin des faux semblants, je rêve d’authenticité,de vérité de cette plénitude rien qu ‘à moi.Créer de vrais liens, là où je peux respirer et ne pas avoir l’impression d’ être ce petit robot, ce petit soldat de la vie.Quand je me réveille là bas je trouve enfin la connexion, celle qui rend mon cœur plus léger, plus ouvert, plus vrai ,plus simple.Dans cette plénitude où je suis entre calme et authenticité je redécouvre la vie telle que je l ‘aime simplement sans encombre.

Trouver mes rayons de soleil derrière tous ces murs,toutes ces façades qui n’en finissent plus.Alors je fuis un peu chaque jour et je pars là bas dans mes pensées je m’éclipse sans bruit là où mon cœur bat si fort et où mes yeux s’écarquillent, là où tout devient plus calme et me ressemble.

AKB